27 septembre 2007


Vas-y Schumi ! Laisse parler le PUNK qui est en toi !

26 septembre 2007

Les sujets ...


Popo...


Il va y avoir du spooort !

retrouvez Les Sujets Qui Fâchent en concert :
  • le 10 octobre à 20h au pub "le Dockyard" (nouveau bar au bout du hangar à bananes)
  • le 11 octobre à 20h30 au café de l'Ile
  • le 19 octobre à 20h au el Poquito
  • le 25 octobre à 19h au Live Bar
  • le 26 octobre à 20h au Gimmick
  • le 23 novembre à 22h à l'escale Bleu marine (Rezé) dans le cadre du festival "cultures bars-bars"
  • le 6 décembre à 20h au l'art scène
  • le 7 décembre à 22h au café du centre à St marc sur mer
  • le 13 décembre à 20h à la scène Michelet
  • le 14 décembre à 20h au violon dingue
  • le 16 février à 21h à l'attribut
Retrouvez Popo en concert :
  • le 29 septembre à Jans avec un invité spécial (fest-noz avec hamon martin, Kelien, tatard, chant de choux...)
  • le 5 octobre à 20h au bar "le Sulky" avec Gars Blain et Claire Leyzour
  • le 9 février à l'Olympic dans le cadre de la Naoned Breizh Fever
  • le 1e mars pour un évènement exceptionnel... mais chhht !

17 septembre 2007

La fin du récit

Les sujets qui fachent... ca va faire du bruit !


Les dernieres étapes ...

19 : Varsovie – Berlin


Fatigué du stop, et effrayé par le rapport du temps qu'il me reste face à l'état des routes polonaises je décide de prendre le train pour Berlin. Un voyage bien monotone comparé au stop, même en compagnie de trois sympathiques jeunes allemandes.

Arrivé à Berlin je retourne chez Karina, mon hôte officiel pour remédier à la frustration de ne pas avoir pu discuter la dernière fois, et nous passons la soirée à parler de tout et de rien : la vie, l'amour, la vie à Berlin, la musique électronique, et le reste... Et je m'endors heureux d'avoir pu satisfaire ma boulimie de rencontres.


20 : Berlin – Francfort


Après avoir cherché longtemps le point de départ idéal c'est parti pour de l'autoroute à grande vitesse ! 160 km/h de moyenne, avec des pointes à 190, les autoroutes allemandes c'est le pied ! Je vise Strasbourg pour le soir, ou m'attendent mon papa et ma grand-mère, mais suis contraint de m'arreter à Francfort car le dernier chauffeur de la journée me dépose loin de l'autoroute et d'une station essence, dans un bled de banlieue.

Particularité de l'Allemagne, c'est un pays qui contient deux villes avec le même nom : Francfort. On est donc obligé de préciser à chaque fois sur quelle rivière est posé le francfort dont on parle : le Main ou l'Oder. Dans l'histoire je suis à Frankfürt am main.

Je prends donc le métro qui me dépose en centre ville de Francfort (am main). Comme il est tard, je renonce à appeler hospitalityclub, et j'erre dans la ville au hasard en me rappelant un commentaire de Kinga sur son compagnon Chopin « world is his home » et je me sens libre et sans inquiétudes au milieu des gratte-ciels.

A la recherche d'un toit, je me dirige vers un pub irlandais, mais malheureusement celui-ci n'en a que l'apparence et pas l'esprit. Impossible de trouver ici de quoi dormir. N'ayant pas trouvé de coin tranquille ni de gentille serveuse polonaise comme à Kässel, je me dirige, résigné, vers l'auberge de Jeunesse, où je passe la nuit.


21 : Francfort – Strasbourg


En train sans histoires puis je passe quelques jours chez ma grand-mère strasbourgeoise, avant de me faire raccompagner à Nantes par mon cher papa.

06 septembre 2007

Au secours ! mon coloc joue la lambada à la bombarde !
Le thème du jour :



L'étape du jour :

18 : Grajewo – Varsovie

Après un petit déjeuner copieux et un début de journée optimiste sur le sort de l'humanité, je lève le pouce vers Varsovie. J'y attéris dans l'après-midi après un voyage sans histoire avec des chauffeurs polonais ne parlant ni anglais ni allemand.

Une fois arrivé là bas, première priorité : trouver un endroit où dormir. Je téléphone donc à plusieurs membres d'hospitalityclub, mais toute la jeunesse de Varsovie semble être partie en vacances pour quelques jours en dehors de la ville ! D'un côté c'est compréhensible, il fait beau, c'est l'été et la ville est pleine de touristes. Dépité, je prépare une pancarte pour aller à Prague, mais il est trop tard et je suis mal placé. Je me résigne donc à passer la nuit seul dans ma tente dans un endroit désert, et me dirige à pied vers le bord de la ville pour en trouver un.

Après plus d'une heure et demie de marche le long d'une avenue passante, je reçois un texto d'une fille d'hospitalityclub « hello, did you find an accomodation for tonight ? if no I can get you something ». Sauvé ! Je prends le tram dans l'autre sens, qui refait mon heure et demie de marche en un quart d'heure et je fonce chez la coloc de la charmante jeune fille. « Jurominska 3, bus 127 » étant la seule adresse qu'elle m'avait fourni.

En résumé de la situation, une jeune fille qui ne me connait ni d'Eve ni d'Adam, avec qui j'ai parlé simplement vingt secondes au téléphone, m'ouvre la porte de son appartement dans lequel elle n'est même pas là ce soir et me prète son lit. Rénata, sa colocataire gentille mais timide m'accueille dans ce vaste ensemble soviétique qu'est la Jurominska. Nous avons quelques problèmes à communiquer mais le dictionnaire anglo-polonais nous est d'un grand secours et nous passons une agréable soirée.


04 septembre 2007

17 : Marijampolé – Grajewo


De retour sur la via Baltica, j'attends trois heures sous le soleil qu'un camion s'arrête pour m'emmener à Vilnius ou en Estonie mais rien ne vient. Deux molosses dans une ferme avoisinnante aboient et courent vers moi, on est à la moitié du voyage car je dois être le 26 à Nantes et j'ai peur d'être en retard. Hop, traversée de la route et commencement du retour ! Direction : Varsovie.

Le seul chauffeur de la journée est Jarek, un sympathique routier polonais malheureusement monolingue, ce qui ne facilite pas nos échanges. Il va jusqu'à Grajewo en Pologne, juste sur la route de Varsovie. La difficulté de communication ne nous empèche absolument pas de discuter de tout et j'apprends qu'il a un fils de mon age, et deux filles, et qu'il est fan de Formule 1. Quand il veut me dire quelque chose de trop compliqué pour le langage des gestes il téléphone à son fils qui me traduit ensuite en anglais, je fais donc ainsi la connaissance de Karol.

Le soir il est obligé de s'arreter de 18 à 22h sur une aire d'autoroute. Les routes polonaises sont tellement étroites que les camions sont interdits de circulation à certaines heures pour ne pas bloquer le passage aux voitures. Il m'offre le repas pendant que je tombe amoureux de la serveuse et tente sans succès d'obtenir de numeros de Grajewosiens accueillants auprès de mes amis connectés à internet. Après l'échec de toutes mes tentatives, c'est Karol qui me permet de me connecter à hospitalityclub.org et qui m'envoie les numeros de quatre hôtes. Après coups de fils, aucun n'est disponible ce soir.

Arrivés à Grajewo, Jarek pris de pitié, m'accompagne à l'hôtel, paye pour moi et parlemente avec la tenancière pour que je sois bien reçu. Le lendemain matin elle m'apporte un petit déjeuner copieux, une bouteille d'eau et de l'argent pour le voyage !

Peut-on encore parler de chance ?

03 septembre 2007

16 : Gizycko – Marijampolé

C'est après trois heures et quatre pannes sur une route de Mazurie dans un camion dont le chauffeur ne parlait que polonais ou russe que j'arrive à Ełk (Elk), d'où je repars vers l'est et la frontière. Et c'est dans un camion encore moins bien entretenu dont le premier chauffeur parlait mal anglais et le second mal allemand que je passe la frontière Lituanienne.


Vilius
(photo officielle trouvée sur www.zvaigzde.lt)

Le paysage change réellement derrière cette ligne. Une grande plaine sans aucun relief s'étale à perte de vue et les camions foncent sur la via Baltica, route toute droite de Varsovie à Tallin. Dans le soleil couchant sur le siège passager d'un 36 tonnes je me prends pour Clint Eastwood !

Arrivé en banlieue de Marijampolé je tends mon panneau vers Vilnius après être tombé amoureux de ma première lituanienne vendeuse de Kebabs, mais il est trop tard et la route va trop vite pour que je sois pris. Un coup de fil à mon renfort logistique Guillaume me permet de trouver rapidement un hôte pour la soirée : Vilius (cf. la rubrique des portraits un peu plus loin).

Nous passons une partie de la soirée à nous chercher, une autre à jouer de la musique puis partons avec un de ses amis dans le centre ville à la recherche de filles. C'est jeudi soir donc la recherche ne porte que peu de fruits mais enfin dans un club semi deserté nous rencontrons trois jeunes et jolies filles que mes amis d'un soir entreprennent de draguer activement. Après plusieurs heures de parlementations et quelques matchs de air hockey, nous rentrons sans elles à la maison. Jacques Brel me chante Knoke-le-Zoute tango.


01 septembre 2007

J'ai retrouvé mon gourou !




Le vrai, le seul et l'unique. Maîîîîîître !

sinon la suite des aventures de tintin en lituanie :

15 : Gdansk – Gizycko

Mais comme il faut bien une fin à tout, je repars vers l'est la tête pleine de rêves et le coeur plein. La découverte du réseau de bus de Gdansk me laisse perplexe : Quelques fiches horaires décrivent les trajets des bus 112, 166, 115, 208 et la majorité des bus qui passent ont des numeros fantaisistes comme le 306, 48, enfin n'importe quel numero tant qu'il n'est pas inscrit sur l'arrêt de bus. J'attends donc une heure et demie mon cher 112 qui était sensé passer chaque demie heure...
Une fois cette difficulté surmontée, je reprends la route vers l'est et me dirige vers la Lituanie en longeant par le sud le petit bout de Russie qui traîne là sans trop savoir pourquoi. Le paysage devient verdoyant, champêtre, les collines exposent leurs rondeurs herbues et les tracteurs lents bloquent l'autoroute deux fois une voie. La Mazurie, - mère patrie de la Mazurka ? - m'émerveille. Connue aussi sous le nom de « région des mille lacs » c'est une succession de collines, de lacs, de bois, le tout sous un soleil pas trop fort. Peuplé de polonaises en maillot de bain... Un de ces jours j'y retournerai !
Pawel le dernier chauffeur de la journée, m'invite à passer la soirée chez lui, ce que j'accepte avec grand plaisir. Au bord d'un lac nous mangeons une pizza et buvons quelques bières dans un Klub Jazzow en devisant sur l'amour, les filles, la politique, la jeunesse polonaise et sa mère.