7 : Nantes – Orléans
Premier jour, confiant, je tend ma première pancarte vers l'est. Je pense arriver en Allemagne ce soir ou demain. Aucun évenement marquant à signaler pendant le transport.
Arrivée à Orléans vers 19h, je fais marcher hospitalityclub.org et je trouve du premier coup un logement chez une charmante hote, Sylvie avec qui j'échange quelques propos puis dodo rapide, car le changement de rythme n'est pas facile à gérer et demain sera difficile !
8 : Orléans - Lyon
Tout se passe bien sur l'autoroute, de station service en aire de péage je file à toute allure vers l'est jusqu'au point de bifurcation de l'autoroute. Une partie va vers Dijon, à l'est, et l'autre se dirige vers le sud. Visant l'estonie, je marque en premier lieu « Dijon » sur mon panneau. Mais après une heure d'attente infructueuse et la pluie commençant à tomber, je me résigne à prendre une voiture vers Lyon et tant pis.
Arrivée à Lyon. Je profite de l'occasion pour rencontrer Gérard et Claude Faure qui m'accueillent à bras ouverts dans leur grande maison trop vide sans Jérome. Par un heureux hasard, ils vont en Suisse le lendemain, pile dans ma direction (l'est, toujours. Pour le nord on verra plus tard) et ils acceptent de me déposer à Genève sur leur route.
9 : Lyon – Genève
Dans la twingo jaune de Gérard et Claude je franchis ma première frontière en tant qu'auto stoppeur. J'en profite pour remarquer que quelque soit sa nationalité, un militaire a toujours l'air aussi stupide sous son uniforme.
Arrivé à Genève, enthousiaste je marche des heures en short et sandales sous la pluie chaude d'été. Banques, Rhône, grands hotels, lac, jet d'eau, magasins, restaurant... Je trouve de nouveau facilement un hote grâce à hospitalityclub.org : David. Il travaille dans une ONG qui, si j'ai bien compris forme des jeunes et favorise les échanges dans le but de créer des initiatives de la part de ces derniers dans le domaine de la communication.
Quoi qu'il en soit nous passons la soirée à discuter de politique, filles, Suisse, et philosophie pendant qu'il me fait découvrir la vie alternative (un peu en sous-régime estival) à travers un restaurant erythréen semi-clandestin et une zone de bars alternatifs malheureusement fermée. En rentrant, un peu pétés, on passe un long coup de fil à Nadège, je ne me rappelle plus ce qu'il s'est dit mais probablement de la philosophie de haut niveau (au moins haut comme notre degré éthylique)
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