C'est normal, parce que quand on a un copyleft, rien ne va bien. Il avait cru entendre une porte et en fait, c'était pas ça. C'était le tuyau d'évacuation des eaux usées qui se débouchait d'un coup en faisant un drôle de "swwifttttt". Il avait cru que c'était une danseuse étoile qui venait prendre l'air de la terre et puis, crac, Eurydice, qui avait pensé qu'elle pourrait s'échapper, elle a été obligée d'y retourner
Parce qu'il se croyait plus fort que les forces suprêmes ? les forces de vie et de mort ? Alors c'est qu'il était trop orgueilleux, qu'il n'avait pas l'humilité de reconnaître que malgré ses pouvoirs apparents, il ne maîtrisait pas tout. C'est aussi qu'il manquait de confiance. Il a eu tort de vouloir ne faire confiance qu'à lui même.
Parce qu'il ne pouvait résister à la tentation ? à la tentation de voir la beauté d'Eurydice ? à la tentation de l'embrasser ? Alors, c'est qu'il l'aimait d'abord pour son propre plaisir. Peut-être que si ses sentiments avaient été plus purs, s'il avait voulu d'abord le bonheur de celle qu'il aimait, avant de satisfaire ses propres désirs, il aurait pu la voir vivre encore à ses côtés. Il lui aurait donné l'occasion de jouir encore un peu de la vie, et il aurait été heureux de lui procurer ce bonheur. Mais puisque telles n'étaient pas ses intentions, n'est-elle pas mieux en enfer ? La mort est-elle vraiment plus terrible que la vie ?
"Eurydice, qui ne connaissait que trop la sévérité des Mânes, suivait attentivement la route marquée, sans reporter les yeux au fond du gouffre, sans corrompre par sa langue le présent de la déesse. Mais c'est toi, c'est toi plutôt qui fus cruel, Orphée, quand, t'élançant vers des baisers chéris, tu enfreignis les ordres des dieux !" (Dans Virgile, Géorg., IV, 490, c'est non pour la baiser, mais pour la voir seulement qu'Orphée se retourne vers Eurydice)
C'est normal, parce que quand on a un copyleft, rien ne va bien. Il avait cru entendre une porte et en fait, c'était pas ça. C'était le tuyau d'évacuation des eaux usées qui se débouchait d'un coup en faisant un drôle de "swwifttttt". Il avait cru que c'était une danseuse étoile qui venait prendre l'air de la terre et puis, crac, Eurydice, qui avait pensé qu'elle pourrait s'échapper, elle a été obligée d'y retourner
RépondreSupprimerParce qu'il se croyait plus fort que les forces suprêmes ? les forces de vie et de mort ?
RépondreSupprimerAlors c'est qu'il était trop orgueilleux, qu'il n'avait pas l'humilité de reconnaître que malgré ses pouvoirs apparents, il ne maîtrisait pas tout.
C'est aussi qu'il manquait de confiance. Il a eu tort de vouloir ne faire confiance qu'à lui même.
Parce qu'il ne pouvait résister à la tentation ? à la tentation de voir la beauté d'Eurydice ? à la tentation de l'embrasser ?
Alors, c'est qu'il l'aimait d'abord pour son propre plaisir. Peut-être que si ses sentiments avaient été plus purs, s'il avait voulu d'abord le bonheur de celle qu'il aimait, avant de satisfaire ses propres désirs, il aurait pu la voir vivre encore à ses côtés. Il lui aurait donné l'occasion de jouir encore un peu de la vie, et il aurait été heureux de lui procurer ce bonheur. Mais puisque telles n'étaient pas ses intentions, n'est-elle pas mieux en enfer ? La mort est-elle vraiment plus terrible que la vie ?
"Eurydice, qui ne connaissait que trop la sévérité des Mânes, suivait attentivement la route marquée, sans reporter les yeux au fond du gouffre, sans corrompre par sa langue le présent de la déesse. Mais c'est toi, c'est toi plutôt qui fus cruel, Orphée, quand, t'élançant vers des baisers chéris, tu enfreignis les ordres des dieux !"
(Dans Virgile, Géorg., IV, 490, c'est non pour la baiser, mais pour la voir seulement qu'Orphée se retourne vers Eurydice)